Greffe de cornée
Kératocone
Oedème de cornée
Les greffes de cornée
Anneaux intra cornéens
Cross-linking
Le cross-liking est proposé depuis 2007 en France.
Il a pour but de rendre la cornée plus rigide, et ainsi de stabiliser des affections entrainant une déformation progressive de la cornée (kératocône et ectasie cornéenne principalement).
Il n’est donc indiqué que si l’évolution de la pathologie est prouvée par une déformation progressive de la cornée. Il est sinon parfaitement inutile.
Il ne permet pas d’améliorer l’acuité visuelle ou la qualité de vision.
Le cross-linking est effectué sous anesthésie par gouttes, au bloc opératoire. L’épithélium de la cornée est retiré, puis la cornée est imbibée avec une solution de Riboflavine (vitamine B2). Des gouttes sont instillées régulièrement pendant 20 à 30 minutes. Enfin, la cornée est exposée à un rayonnement ultraviolet. Il se produit alors des réactions biochimiques qui permettent d’obtenir une rigidification de la moitié antérieure de la cornée.
Les suites sont marquées par des douleurs variables pendant 24 à 48 heures, limitées par la mise en place d’une lentille thérapeutique. Celle ci est retirée au bout de 2 à 3 jours. La vision est brouillée pendant quelques semaines.
Il existe des risques exceptionnels d’infection, ou de cicatrisation pathologique pouvant laisser une opacité (haze). De rares cas de kératite herpétiques, parfois sévères, induites par les ultras-violets, ont été décrits.
Le cross-linking peut être associé à la mise en place d’anneaux intra-cornéens dans le même temps opératoire ou de manière différée. Après le cross-linking, une régularisation de la cornée avec le laser excimer (TOPOLINK) peut dans certains être proposés pour améliorer légèrement l’acuité visuelle.
Depuis peu, certaines équipes proposent d’effectuer ce traitement sans retirer l’épithélium (transepithelial crosslinking). La technique devient alors beaucoup plus simple. Il n’y a plus de douleur postopératoire, et la récupération visuelle est plus rapide. Les risques d’infection et de cicatrisation pathologique sont supprimés. Il reste à démontrer une aussi grande efficacité que la méthode conventionnelle.


